Voie du papillon
Collé accolé
Sur la trame du papier
Se méfiant du qu'en dira-t-on
Pour peu que le vent se lève
À la pointe de l'horizon.
S'en aller de par la terre
Ruban rouge autour du cou
Sans faire mystère
Tous les quatre matins
De ce qui est bel et bon
Dans notre jardin.
Enfants et petits enfants
Se regroupent s'attroupent
Avec patience
Dans l'entrepôt des visions
À faire leurs affaires
Tout autour de la maison.
Assailli
Par la brillance du lieu
Le reflet du miroir accapare
Le milieu
D'une navette phosphorescente
Du papillon l'amante.
De marcher
Sur les feuilles sèches du sous-bois
Rend la peur moins probable
Des vestiges du château
L'anneau de bois
Collé sur le visage.
Il est des parts
Et des départs
Au gâteau de la vie
Que le souffle fait apparaître
Dans la pâleur médiane
Dont on ne sait se défaire.
Ecailles sèches
D'une méditation hors saison
À la pointe élémentaire
Descendre côte-côte
D'une émotion de mère
Cultivée un matin de disette.
On la retrouvé !
Il était en vitrine
Et n'y pouvions accéder
Que le carnet des poésies en poche
De notes illisibles
Rendues lisibles par la pluie.
Sur la colline
Il voletait
Fripant l'air comme un fripon
De fort belle manière
Sentant bon à grands coups d'ailes
Le printemps dans un frisson.
( Détail d'une œuvre de Jean-Claude Guerrero )
1237