Un regard en éternité
Un regard
Pour écrire l'âme de ce regard
enchantement simple
promu par un vide essentiel
aléa de l'existence
Tout en prières.
Toucher du doigt
La voute céleste
Adombre le récit
En décoction de cette nuit soyeuse
De l'absence à la présence
D'une lune parfaite.
En plein vent
Il se peut
Qu'aller plus loin
Dénote la réouverture de la plaie
Dans ce cercle d'air et de songes
Qui ne nous quitte pas.
Au hasard
Mais bien là
Le regard manie l'éternité
Pour faire régner silence
Au pied des souvenirs
Sans aller plus loin.
Un regard
Qui me prend tout
De l'automne à l'été
Un geste qu'il a fallu extraire
De la gangue des faussetés
Mes sœurs pestiférées.
En éternité
C'est toujours comme ça
On se console comme on peut
Dans la perspective
Que la petite main de l'amour
Veuille déposer le nacre d'un sourire.
Mille événements seront passés
De luttes au dégoût, à l'insolence même
Pour qu'en bas de page
Il soit le sigle de l'extase
D'une aurore boréale
Toute voile dehors.
Entre le monde et l'âme
Deux foudres inconciliables
J'ai fait le choix
De ce regard
Fixant claire et chantante vie
Le ravissement de l'écrit.
928