30 septembre 2012

Le calme est déjà là

      Le calme est déjà là, en moi, à demeure si je puis dire. Si je le cherche ailleurs, je lui suis infidèle. Etre dans le dépouillement c'est être totalement soi, totalement nu, pour laisser éclater cette joie qui est déjà présente en nous, cette joie qui nous précède même. Nul besoin d'aller le chercher pour qu'il vienne. Il est déjà là.   009
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30 septembre 2012

La liberté intérieure .

        Une des voies de la liberté intérieure n'est pas à trouver dans l'affirmation de soi comme on l'entend trop souvent, mais juste dans le fait d'être là. Juste là.         Juste être soi, ni plus ni moins, et être ouvert à l'autre.   008  
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30 septembre 2012

Autant le succès que l'échec sont des notions égoïstes

   Mais ils sont inévitables. Par moment on a le sentiment d'un échec total. A d'autres moments et de manière beaucoup plus dangereuse on a le sentiment d'avoir réussi. Ces sentiments doivent être pris pour ce qu'ils sont : des jugements de l'ego sur ce que l'ego n'est pas qualifié pour juger.   007
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30 septembre 2012

La fureur de l'acte créateur

         La fureur de l'acte créateur dans toute sa nudité existentielle semble surgir de la matière psychique du tiers inclus par la mise en évidence de l'affectivité du tiers caché.  Logique du contradictoire .   (clin d'oeil à Basarab Nicolescu)   006
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30 septembre 2012

Mon pavillon possède quatre entrées

     Celle de l'écrit qui inscrit le concept en rompant le mystère du rhapsode, celle du blanc ligneux chargé de la sueur ouvrière, celle de la trame tissée qui fait émerger le palimpseste de l'empilement des connaissances et celle blanche de la fin de course, blanche puisqu'ouverte en vacuité à ce qui sera.   005
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30 septembre 2012

Chaque visage

     Chaque visage est un texte à déchiffrer . Si j'observe le visage de l'autre sans le réduire à ce que je crois en connaître, alors une ouverture peut se produire dans ma conscience et c'est ainsi que Dieu me vient à l'idée . Le visage de l'autre reconnu dans son altérité est de l'ordre de l'insaisissable et de l'infini . Le visage est un continent qu'on a jamais fini d'explorer, une terre sans limite, un océan sans fond . Ses traits, son relief comme celui de l'écorce terrestre, gardent l'empreinte de toutes... [Lire la suite]
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30 septembre 2012

Et bien qu'ayant trop cédé

       Et bien qu'ayant trop cédé pour moins que rien à l'événement extérieur, celui-ci m'a néanmoins permis la lecture de mes démons intérieurs et une petite avancée vers la lumière .   Et ce n'est pas si mal surtout si, le vent brassant les éoliennes,  énumére toutes les possibilités d'émerveiller le monde .   003
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30 septembre 2012

Remettre ses dettes

       Il me semble être d'une grande importance de remettre les dettes que nos enfants ou nos proches pourraient avoir vis-à-vis de nous . " Tu ne me dois pas l'amour que je t'ai donné, tu es libre de l'accueillir ou de le refuser " . C'est la meilleure des conditions pour qu'ils ne demeurent pas enchaînés par la plus tendre et la pire des dettes, celle de l'affection .   002
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30 septembre 2012

En poursuivant les variations de Raymond Queneau sur un thème connu

     " C'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en lisant qu'on devient liseron. " Et en photographiant qu'on devient photographon - C'est la faute au graphe et au fond et si cela se conjoint ça devient " faut grapher le fond " - Il s'agit ici d'une écriture proche de la Vision. Si bien qu'en développant le processus intégrateur de la chaîne faite de mots et de sons de ce qui se montre, l'on passe le mur du symbolisme. Il y a alors accès au parl'être, faille par laquelle s'engouffrent les paradoxes, le non... [Lire la suite]
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