Pluie de passation d'esprit
À culbuter le temps
L'ogre se mit en danger
Plus de jeunes chairs à l'horizon.
À s'agenouiller près de la fontaine
À brouter l'herbe odorante
Ô ciel d'orage
À la pointe du bâton, une goutte d'eau.
Bienvenue dans le cycle de la nature
Même les pierres ont une âme
Et leurs amours avec le lichen
Permet à la petite fleur violette de s'arrondir.
Large et plate
De gorgées d'eau saisie
La terre moussue s'est chargée
Du son du tambourin.
Plume à la chasuble de lumière
Pas hésitants de l'enfant
Les crocs jaunes de la forme
Accablèrent la souche boréale.
La peur d'être privé de nourriture
Rend le blizzard arrogant
Sans le scintillement de la cornemuse
Avant le déluge.
Prenons notre temps
Soyons du peuple des astreintes consenties
Nous les condamnés à errer
Prêts à se venger des affameurs.
Nous tressions quelques pensées
Sur les flancs de la montagne
Pendant que montait dans un frisson
L'onde des poètes disparus.
Enclume d'à côté
Donk ! Donk ! Donk !
À sauter sur le tronc des arrivées
Occasionne le départ des donateurs.
Les caresses escarbouclent les fientes d'oiseau
Le saute-ruisseau peaufine son dessein
Les cernes alunissent
Du non-humain la sève se repaît.
Page tournée
À regarder le timon du char
La pression d'une conscience attentive
Rend sur l'étagère la potion inadaptée.
Alors tombent les théories
Montent les applications pratiques
D'un dédain l'autre
Il eût fallu être debout.
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