À ne toucher la Réalité
Que du bout des rêves
Les Ombres deviennent durables
Pour mécaniquement
Revenir à l'atome
Avant la grande explication.
Alors que respiration ralentie
Quand la brume vacille
Valsent chemins et coursives
De l'habitacle notre lieu
Pour recourir à ce qui touche le cœur
L'Énergie pleine et sans forme.
Au passage des nuées
Devant la porte cochère de nos représentations
Le son et la lumière
Organisent le tintouin de la fête
Éclosion de la Présence
Mêlée aux impacts de la Conscience.
Nous irons bientôt en Loyauté
Nous mirer dans ce qui a été
Pour vol des trois instances
Être l'esprit
Être l'âme
Être le corps auquel revenir.
Ici, point de jeu de mots
La langue est celle du silence
Et si les gestes cliquettent
Dans l'assomption quotidienne de notre tâche
Il est toujours un endroit
Où la Lune et Vénus se rapprochent.
Plaque de métal apposée sur ma porte
Les démons se sont cassés le nez
À mesure que disparaissaient
Le mimétisme des années écoulées
Pour aller là où les gens sont sourds et muets
Offrant des bulles d'air sur fond d'immensité.
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