Soudain tu apparus
De tulle vêtue
Au milieu de tout
Du parfum des couleurs
Un jour de rien
Comme ça
En paradis.
Chantante offrande
Permise
Tel le cri de l'alouette
Sur la planèze
Aux roches dispersées
En mémoire
De nos génuflexions.
Charnelle montée
Qui nous tenaillait les entrailles
De chair brûlée
Autour du feu de Lacombe
À compacter les cendres
Comme semences
Offertes sans retour.
Du sang et des larmes
Filantes étoiles
Écarquillant leurs yeux
En reflet de l'enfance
Sur le caillou des ans
À déplier savamment
La terre immémoriale.
À l'autre
Dire que le frêne est toujours là
Contre la murette
Et que nous l'abandonnerons
Une nuit de plein vent
Aux rafales de pluie
Cisaillantes morsures.
Et le fruit chu
Guignolant d'une roucoulade
L'implosion sur le flanc du géant
Aux fleurs dispersées
Sur le parterre sacré
De narcisses serrés
En l'échos du diamant de l'instant.
Tu es là
Agitant tes oreilles
Museau mouillé
Lune égarée
À la face de biche
Assemblant le chiffre des amants
Sur le tamis des errances.
Amère mère
Des oiseaux en partance
Au furtif d'un regard jeté
Pavés hurlant de Moiteur
Contre la charrette
Tirée de concert
Par Parise et Mareuille.
Pour qu'un jour
Contigu à quelques mots justes
Parodier le trait de lumière
Devant la fenêtre
Assise vestibulaire
En l'an de grâce laissé vacant
Par le livre ouvert.
Se justifier
Que le Puy-de-Dôme
Est toujours en place
Pour que désirs vaincus
Pouvoir renaître
Entre douceur et silence
Yeux mi-clos lèvres ouvertes.
À ne retenir
Que le bruit des pneus pluie
En descente du col
Et que marcher sur le bas-côté
Frissons à venir
Corroborerait
Le Voici d'un cœur à venir.
Accueil écarlate du matin rosissant
À quérir
Pattes fraîches
Gouttes de rosée incarnées
Où se reconnaître
En gloire
Dans le Oui de la Voie.
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