Satellite
Satellite
De la quille au bois d'or
Le chien dans le ciel
Est venu me dire
Qu'il m'aimait.
Aussi près des frondaisons
Ai-je ému le qu'en-dira-t'on
Des commisérations
Pour guignol de guingois
Terminer la saison.
Se sont vus
Se sont entendus
Les organistes de la rencontre
À échanger menus potins
En avril de bon matin.
Finalement épris
Du jour et de la nuit
Ils ont inauguré
Le masque de la fidélité
À l'ombre du frêne.
Glissons la main dans le pétrin
Sachons remercier ce qui nous expose
Cette auscultation d'un roman de gare
Barrant la route à la dérision
Comme écrire une chanson.
Fresque écarlate
Dans l'entre-deux de la rencontre
Il eût été de coutume
De remettre à plus tard
Pince-mi pince-moi.
Ne souriez pas
Ne prenez pas la pose
Soyez de mèche au mépris de l'instant
La corde et le gibet
De ce que propose le frisson.
À se moquer de tout
Les nuages deviennent des visages
Que l'ample conformité de nos habitudes
Façonne du murmure de l'esprit
Collagène importé d'une contrée lointaine.
Battons le pavé
À coups de fourche acérée
Qu'enfle la rumeur et les pleurs
Des âmes abandonnées
Au bastingage de leur âge.
Occulter le plaisir
Permet d'embrasser à l'autre bout du fil
Le battement d'un cœur
Tout près de l'événement majeur
D'avoir à dire merci.
Si légère cette parole
Qu'en sa cible les paupières se révèlent
Hongres des plaines du nouveau monde
À la portée d'une pensée
Griffe posée sous la cognée.
Filons
Le temps est à l'orage
Sable glissant entre les doigts
Façonnons le courage d'être de passage
En quête de la juste cause.
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