Petits instants de rien
Lave fluide
Après morsure
De l'ours mécanique.
Adjonction caramelle
Des rétractations de la colombe
En bord de sphère.
Diadème démoniaque
De l'inconstance défiée
Au sortir de sa boite.
Prise de risque
Devant crevasse béante
Brise l'éternité.
Fréquentations étranges
De la prophétie
Et du courage inouï.
Mystérieuse estampille
En convulsion
Des excavations de l'âme.
Plaque de fonte
Posée sur le trou
Rend le pavé glissant.
Parure gémissante
De l'occupée des lieux
Plaine ô ma plaine.
Se plaindre
Rend le vide plein
Châtiment intégral.
À se coucher dans la paille
Rend le paillou fragile
Et la fourche agile.
Oiseau aux plumes légères
Jadis
Bardé d'écailles abyssales.
Fils de l'homme et de la femme
Je mesure à chaque instant
L'inocuité de l'événement.
Disparaître
Convoque la bienséance
Pour un dernier bain de sang.
De son manteau
Sortaient les vers
D'une hypothétique parodie.
Et je connais je connais
Jusqu'au déréglement des sens
Le porter haut de la folle enfance.
Vouloir n'est pas pouvoir
Mais à dialogue constant
La littérature turelure.
À magnifier le réel
les arbres se courbent
Devant le vent du désert.
En bloc et à distance
Faut toujours que l'ironie
Propose son sourire.
Imiter et vous serez pardonné
Par les foutras de la chose entendue
Cette subversion à tous les rayons.
Les opinions
Des trognons de rien
Que le rien accapare.
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