" Etre prêt, c'est tout "
naissance du divin enfant
les pieds dans le gazon
l'étreinte de Shakespeare
pleine d'étoiles
à évoquer la romance des souffrances
au crépi de l'orgueil
trois étages disposés
pour démêler l'écheveau
de l'imaginaire le temporaire.
Le premier celui de l'acrobate
dans l'ornière d'une survivance
détourant de toute ressemblance
le chat et le chien
confinés de connaissances
puisées en outrecuidance
dans la vision fauve
que l'autre existe
en refus des apparences
si ce n'est d'une extrême attention.
Le deuxième près de la rivière
comme le chant des pierres
à baisser le rideau des convenances
devant l'évidence des paradoxes
filtres mageurs à même la terre
invitant à l'harmonie
dans la crypte de grès rose
les anges à l'écart
gambades hagardes
sous le goutte-à-goutte d'une pluie circonstancielle.
La troisième d'outre tombe
dosseret collé au porte-bagages
en ouverture d'âme
le souffle du buffadou
carabosse carapace
à jeter son dévolu après l'orage
pour céleste amité
enjoindre le convoi des hommes justes
au passage de l'aigle
dans l'arc-en-ciel des libertés.
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