L'âtre des attentes
Nuages noirs
et monde déviant
le flot des aventures
scintille
à même les pustules de terre
sur un tapis d'aiguilles sèches.
Pas de main derrière la peau
juste le pas de deux devant l'ailleurs
à cette heure
d'heureuse mission
à regarder les choses roses
à rebours du soupçon.
Simples et centrées
les carresses souples
de charge et plénitide fardées
sont de peine et de misère
ce qui cerne de prêt
l'expérience forte.
A le dire
avec effort
d'éclats et d'aurores mêlés
traduise l'Ouvert
contre le cœur
du poème mon ami.
Survenu
d'une vie recluse
de carrières abandonnées
le souffle prospère
d'un soulier glisse
sur la sente suivie.
Ne plus gémir
à se rouler sous l'édredon
genre particule de l'espace
à vivre en creux
dans le maintien revisité
du choc de l'esprit.
Ohé ! ohé !
le refroidi
au delà du premier bond
réminiscence du passé
l'écureuil de l'émotion
aux couleurs rousses manifestées.
Un cristal sur ton épaule
et pan dans le mille !
la torture caracole
cortège des ombres
étreignant d'un flot de sang
la fraîcheur d'un matin prudent.
Au commencement
le grand écart
valse des soifs étanchées
prononce énonce
romance consommée
le mystère d'un coin de paupière.
Chants se répartissant
de débris en débris
font de lumières mortes
le grand soleil initial
sonnant trébuchant
le nez dans l'herbe mouillée.
Affronter la mort
sans répit
à coups de maillet sur le ventre
en retombée de l'été
laisse automne apparu
pour que traces subsistent.
Vagues mucillages
sifflant tel merle en campagne
occasionnent passage étroit
sans quoi tout droit
serait permis un rondin de bois frais
dans l'âtre des attentes.
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