Cinq demoiselles
Plaisamment tendre
À l'heure de la feuillée
Les branches du frêne tombèrent
Autour de l'arbre franc
Tronc d'amour
Pour des alouettes dérivantes
Sur la planèze des souvenirs
En raclant au passage
Le fond des narses
Que les géraniums en reconduction
Fleurissaient à foison.
Que naissent et meurent
Traces dorées sur les stèles
De ces Êtres par le sang donnés
Au clair de lune
Écartant d'un trait de lumière
Les ombres de la douleur
Aux doigts graciles
De la femme aimée
Descendue des plus hautes montagnes
Parée de silence
Par ces temps de déraison.
Cinq demoiselles m'avaient tendu la perche
Pour le prix d'un ex-voto
De seconde jeunesse
Loin des listes préparées
À la porosité précieuse
Ouvrant par le devant
Le ventre des enchantements
Alouette belle comète
À remercier mille fois
Loin de l'aube
Aurore fabuleuse.
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