Le vrai du faux
Le vrai du faux
se conjuguent en cerceau
du cercueil le bois dur est caresse
pour l'exécuteur des œuvres
A ne plus entendre
le son des heures vraies
j'ai perdu la romance
et le plaisir de plaire
Sous le veston
le gilet
et tout ce qu'il contient
comme cœur à aimer
Tendre menace
que celle d'avoir derrière soi
le cri de sa naissance
entortillé sur l'autel de la conscience
Plume fragile
sous l'aisselle de l'oiseau
l'ordre a été donné
de se départir de l'isoloir
Filent éternels nuages
jamais plus ne reverrons
le même et le mot
en leur imitation
La beauté s'échappe
par le fait d'être advenue
tel amant entrevu
au passage des grues
Et pour de vrai
sans vanité
il n'est que feu et flamme
de vivre avec les morts
1083