Le pampre de la vigne
Rassembler ton sourire
Et tes caresses
Pour me venir
Au creux du vallon
Cueillir le frisson
Sous l'aile d'un pampre
Qu'assemble le vent et la lumière.
A paraître plus près de terre
Engendre le mycelium des âmes
Parure qu'une pluie douce
Frictionne à cœur et à cœur
Pour dans la ramure
Voir la tête hilare du faune
Ivre de désir.
Galanteries de velours
Dans l'écrin du passage en sous-bois
A la demande d'un gargouillis
Que la fontaine émet
Guirlande descendue du ciel
D'anges étincelants
Aux chants mélodieux.
Perpétuelle immobilité
D'un geste autrefois évacué
Fragrance des outils de l'engagement
Aux facettes positives négatives et de neutralité
Le monde est demande distance et dédoublement
En l'accession à l'emprise de la dépendance
D'une lutte permanente.
Je te tiens
Tu me tiens
Qui rira le premier
Aura face vers le jour
Présence et association
Des grappes mes sœurs
Le reflet de nos pensées.
Poursuivre le chemin
Au sein de la plus épaisse ténèbre
Fait étreindre par expérience
Et sans crainte de chute
La divine cueillette
Dans les jardins retrouvés
Avant de basculer dans l'infini.
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