Me prennent par la main
Les Grands Hommes les Grandes Femmes
A la porte des temples
Quand le jour consumé
Passer la clé aux initiés du Jour.
Un soleil las frictionne l'horizon
En son point de mire
Ce don de plume
Que le Simorgh à l'envol vertical
Place sous l'aile des marées.
L'estran aux tâches noires
Respire mollement en attendant le flux
Traversé de paroles vibrantes
Sous le souffle naissant
De la nuit venant.
En sa matrice reine
Fuyant les douleurs de la journée
La Femme dépose la boîte délabrée
Dans une flaque de mer
A la merci du suçon des varechs.
Sur le miroir des posidonies affleurantes
Les oiseaux en escadres rapides
Enchantent de leurs cris filés
La vastitude des lieux
Contraste argenté du ciel et de la mer affrontées.
Me fouillent le fond des poches
Les retournant au passage du Groix
Pour que perles accoutumées à la remontrance
Projeter les galets du haut des dunes d'avenir
Les enfants nos maîtres et seigneurs.
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