Une VIE-UNE
Acrostiches des poésies de grand-mère
selon la période intermédiaire
nous élevons les signes au paraître des fers.
Les miracles abondent
et nous nous éloignons
sans que le tonnerre gronde.
Nous fûmes morts
et renaissons en silence
en tirant la couverture au sort.
Point de réalité
juste un parfum préféré sous le masque
devant la porte verrouillée.
Quelques hommes de bien
et peu frileux
se sont délestés de leurs liens.
Annonciateurs d'une Vision
ils ont clamé le message d'être vivant
tel rugissement de lion.
Et de frapper du talon
les thuriféraires joyeux
sans que le temps limite l'intuition
en complément intemporel
d'une marche forcée
sur les dalles de basalte
de l'oppidum de lumière
accueillant le corps et la matière
d'une VIE-UNE.
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