Les nuages avancent
de concert
pommelés aux baisers de la rencontre
se défaisant des choses faites
et recomposer les scènes premières
de l'enfance
menues galipettes
sur la prairie aux coquelicots
que l'ombrelle des femmes fleurs
ponctue d'ombres et de frissons.
Les nuages dansent
sans entrave
en inspiration blanche
agrippés et défaits
d'un endroit l'autre
sous la soupente
que les souliers pétillants
révèrent
tel le rêve enfoui au petit jour
sous un tas de feuilles sèches.
Il n'est d'avenir
que le quart présent
de la vigie
plongeant son regard
dans la mousse des contemplations
nuages nuages
prémices du bleu éternel
sous la plage blonde
de nos pas sobres
évitant la coquille rêche.
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