Messaline endormie
Messaline endormie
au sein des symphonies
la muse lierre de fards parée
énucle la face grise de l'ennui.
Au son des cymbales et des olifants
le cavalier de Trencavel
éclaire d'une épée de feu
la meute qui le dévore.
Ici point de lanterne
point de carabistouilles
au gré des passions
juste quelque oracle inaugural.
Demeure le petit homme
aux callunes assujetti
aimé des dieux
à l'immense tendresse
secrètement destiné à prendre son envol.
Petit homme
petite femme
tournent l'horloge
pendulant leurs vérités
sociales et planétaires
à l'ombre d'une vie leur.
Dans cette inextricable toile
des meurtris venus à terme
rien à dire
hormis le silence.
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( Céramique de Martine Cuenat )