Le mont de la Journée
Se ressemblent s'assemblent
les fenêtres à claires-voies
tournées vers le dedans et le dehors.
Elles clament
la treille des vignes oubliées
et le passage des paysages de l'esprit.
Ni trop ni pas assez
le cortège des assis
se fait danse muette.
De bleu en bleu
la parure pâlit
sous l'arbre mort.
Se reflètent
verbiages et illusions
du haut de la falaise.
De nos pas présents
sautons à pieds joints
dans la mare des vicissitudes.
Une allumette
et puis tout part
en son désert paré.
Agiter le chiffon rouge
suturera la blessure
ma nouvelle compagne.
Pour point de sagesse
sur la neige recouvrant le bûcher
de silence poudré.
Rien que le rire des enfants
dans la cour de récré
par temps de feuilles mortes.
Pour main dans la main
franchir le pierrier de bas de pente
et gravir le mont de la Journée.
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