11 mai 2016
Asphodèle des prairies premières
Asphodèle des prairies premières
au pas sur un cheval blanc
je lambine et signe le vent
des ancêtres l'haleine .
Neige printanière à l'offre sémaphore
la glissade éponyme surgit
au Caravage des afflictions
l'élan du silence .
Finement ciselées par le cor des chasseurs
se courbent les herbes
au corridor des roches luisantes
l'Esprit esquisse un pas de danse .
Près du ruisseau la tente blanche
au gré des jours et des nuits
passe l'oiseau mémoire
hélant l'ours à la voix vide .
Ma main sur ton épaule nue
fils tardif à la toison solaire
tu manieras la dague terminale
sur l'oeuf à féconder .
Pour en plénitude
coupé de tes arrières
renaître seul
le regard intact .
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